Resumen:

 

Título Sur le statut linguistique de l'interjection
Autores y afiliación Gonçalves, Miguel

Universidade Católica Portuguesa – Braga
Centro de Estudos Humanísticos
Praça da Faculdade de Filosofia, 1; 4710-297 Braga

mgoncalves@braga.ucp.pt
Resumen Du point de vue linguistique, parmi tous les problèmes posés par le phénomène interjectif, le principal est certainement celui de sa catégorisation et de son classement. En effet, si l’interjection ne peut mériter un traitement grammatical (morphologique, syntactique et sémantique) identique à celui du substantif, de l’adjectif, du verbe, voire même de la préposition, quelle doit être la ligne de recherche la plus adaptée à son analyse? De l’ensemble des différents apports que la linguistique actuelle essaie de présenter pour l’élucidation d’une telle problématique, nous verrons, et cela indépendamment du cadre théorique adopté, de quelle manière le point de départ pour la délimitation et la définition du concept d’interjection conséquente semble passer, obligatoirement, par la propre notion de phrase. Nous confirmerons ce que nous venons de dire à la lumière de perspectives théoriques aussi distinctes que la linguistique cognitive et la théorie des prototypes et que certaines études d’Anscombre et Ducrot. Ce qui est clair dans les deux cas, c’est que les interjections telles que les phrases tronquées et les pro-phrases ne présentent pas la structure syntaxique du sujet et du verbe, raison pour laquelle elles constituent, d’après Cuenca (1977) et Cuenca et Hilferty (1999), une sous-catégorie grammaticale différentiée, de niveau basique-fragment ou, dans l’optique d’Olivier (1985) et Gonçalves (2002), des marques d’un acte de prédication non phrasique.
Palabras clave interjection; linguistique cognitive, théorie des prototypes, pro-phrases, fragment; marques d’un acte de prédication non phrasique.
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